Pomiculteurs engagés, nous défendons une démarche raisonnée, et une biodiversité préservée pour la longévité de notre métier !
« Mes parents étant pomiculteurs, j’ai commencé à ramasser mes premières pommes dès mon plus jeune âge. J’ai ensuite tout naturellement pris la relève en augmentant la superficie des vergers.
Nous avons toujours pratiqué une agriculture raisonnée grâce à une flore très importante dans le Pays d’Auge : elle attire des insectes favorables à notre culture. Sur nos 26 hectares de pommiers, 15 d’entre eux sont des plantations de pommiers hautes tiges qui ne nécessitent aucun traitement. La nature fait elle-même le travail.
Nous avons également fait le choix d’installer des ruches au sein de nos vergers basses tiges pour assurer une bonne pollinisation de ceux-ci. »
Nous avons toujours pratiqué une agriculture raisonnée grâce à une flore très importante dans le Pays d’Auge : elle attire des insectes favorables à notre culture. Sur nos 26 hectares de pommiers, 15 d’entre eux sont des plantations de pommiers hautes tiges qui ne nécessitent aucun traitement. La nature fait elle-même le travail.
Nous avons également fait le choix d’installer des ruches au sein de nos vergers basses tiges pour assurer une bonne pollinisation de ceux-ci. »
Hervé & Laurence
« Le puceron Lanigère est un ravageur particulièrement dangereux pour le développement des pommiers puisqu’il suce la sève des arbres, les affaiblit et les empêche de se développer. Les fruits sont alors comme « momifiés ».
Pour arrêter ces pucerons, il existe une solution naturelle extrêmement efficace : ce sont les guêpes Aphelinus mali. Cette petite guêpe est un auxiliaire parasitoïde du puceron lanigère. Elle a pour unique hôte ce puceron. De l’œuf à l’adulte, elle se développe à l’intérieur de celui -ci, ce qui entraîne sa mort.
Ces guêpes jouent donc le rôle d’insecticide naturel. Dans le cadre des bonnes pratiques et en tant que pomiculteur engagé, je dois les préserver au maximum pour faire en sorte qu’il y ait toujours un bon équilibre entre ces auxiliaires et les ravageurs. J’ai donc installé des « plaques jaunes » que je relève toutes les semaines à partir du mois d’avril afin de surveiller les populations d’aphelinus dans mon verger. »
Pour arrêter ces pucerons, il existe une solution naturelle extrêmement efficace : ce sont les guêpes Aphelinus mali. Cette petite guêpe est un auxiliaire parasitoïde du puceron lanigère. Elle a pour unique hôte ce puceron. De l’œuf à l’adulte, elle se développe à l’intérieur de celui -ci, ce qui entraîne sa mort.
Ces guêpes jouent donc le rôle d’insecticide naturel. Dans le cadre des bonnes pratiques et en tant que pomiculteur engagé, je dois les préserver au maximum pour faire en sorte qu’il y ait toujours un bon équilibre entre ces auxiliaires et les ravageurs. J’ai donc installé des « plaques jaunes » que je relève toutes les semaines à partir du mois d’avril afin de surveiller les populations d’aphelinus dans mon verger. »
Stéphane
« J’ai planté 3 hectares de pommiers basse tige en 1986 à mon installation dans le pays d’Auge.
Je viens tout juste d’être certifié producteur de pommes en Agriculture Biologique. Je suis engagé dans cette démarche par souci d’une agriculture plus naturelle et aussi parce que ça me permet de valoriser davantage ma production »
Je viens tout juste d’être certifié producteur de pommes en Agriculture Biologique. Je suis engagé dans cette démarche par souci d’une agriculture plus naturelle et aussi parce que ça me permet de valoriser davantage ma production »
Thierry
« J’ai une exploitation d’environ 13 hectares de pommiers basses tiges dont près de la moitié sont très sensibles à la tavelure*. Je travaille en agriculture raisonné depuis la création du verger et en 2016 j'ai décidé de reprendre un troupeau de 35 moutons Shropshire pour faire de l’éco-pâturage.
Donc de début novembre jusqu’au début de la floraison vers mars avril, les moutons paissent dans le verger et piétinent mécaniquement les feuilles mortes et humides susceptibles de favoriser le développement de champignons ravageurs.
C’est une solution naturelle qui apporte de la vie dans le verger mais qui demande aussi une certaine organisation, beaucoup de surveillance et un investissement financier conséquent. »
*La tavelure est une infection fongique qui altère les feuilles et fruits du pommier. Maladie favorisée par un climat humide.
Donc de début novembre jusqu’au début de la floraison vers mars avril, les moutons paissent dans le verger et piétinent mécaniquement les feuilles mortes et humides susceptibles de favoriser le développement de champignons ravageurs.
C’est une solution naturelle qui apporte de la vie dans le verger mais qui demande aussi une certaine organisation, beaucoup de surveillance et un investissement financier conséquent. »
*La tavelure est une infection fongique qui altère les feuilles et fruits du pommier. Maladie favorisée par un climat humide.